De l'amitié

March 11, 2004

Je dois être dans un rythme de "un jour, un post" probablement parce qu'écrire ici est probablement la façon la moins pire de gaspiller le temps que je devrais normalement passer à prouver que les racines de la dérivé d'un polynôme sont contenues dans l'enveloppe convexe des racines dudit polynome. Rien de folichon et donc c'est sans hésitation que je me retrouve face à la zone de texte grise et surtout vide.

Aujourd'hui, ZamZam vous parle de l'amitié, sujet bateau qui subit les coups de tempête de pas mal de gens, et surtout résiste sans frémir aux tonnes de phrases toutes faites qui nous tombe dessus à chaque fois que vous évoquez ce truc là qu'est l'amitié. Je vais essayer de pas tomber dans ces travers populaires. Même si en soi évoquer l'amitié est d'un banal qui ressemble plus ou moins à évoquer un ciel bleu quand celui dehors l'est déjà (J'ai dans ma famille une personne avec laquelle mes rapports téléphoniques tournent exclusivement autour du temps qu'il fait).

Commençons donc par cette phrase qui fâche : non je n'ai pas d'amis. Enfin j'exagère je dois bien en avoir deux ou trois quand même.
Ensuite je m'explique et je donne la justification que j'ai paufiné ce soir en rentrant du lycée après une khôlle absolument phantasmagorique : je suis une espèce d'électron libre qui se fixe deci-delà sur des personnes sympathiques. Mais qui n'y reste pas.

Je ne peux d'ailleurs me glorifier d'appartenir à un quelconque "clan", "groupe" ou autre "communauté". Je ne sais pas si c'est parce que je ne sais pas me faire des amis, parce que je suis insupportable, parce que ça me fatigue de toujours voir les même, parce que ça ne me plaît pas, parce que je ne prend aucune relation au sérieux... Que sais-je encore ?

Petit intermède folklorique : "en amour on est un contre un, en amitié on est deux". Dois-je sous-entendre "contre deux ?"

Il y a par contre une autre catégorie de gens desquels je n'ai pas la moindre envie de devenir ami. Malheureusement je me laisse emporter par le dangereux tourbillons qui emmène mes actions bien loin de mes envies et définitivement ces gens là deviennent mes amis. Pour la vie.

Vraiment, je passe mon temps à me plaindre !