Odette

February 12, 2006

Jamais à cours de curiosité pour la culture cinématographiquo-télévisuelle américaine, je me suis plongé dans la nouvelle série pour adolescent qui ne devrait pas tarder à être annulée, compte tenu de sa faible audience et de sa relative nullité (mais je regarde quand même et, pire, j'en parle).

Ca s'appelle The S.B. et un type sur imdb a osé qualifier ça de "Sopranos meets The O.C." alors qu'en fait pas du tout. C'est juste l'histoire d'un type qui est toujours amoureux d'un mannequin sur une affiche qu'il a largué quand elle n'était pas encore mannequin (Odette Yustman) et qu'il retrouve comme de par hasard dans l'hôtel de Miami où il a été engagé par la mère du nouveau mec de la mannequin en question. Par pure coïncidence. Evidemment. (Ca me fait penser à quelqu'un).
Là dessus, rajoutez l'ami du héros, toujours prêt à faire une gaffe quand il ne faut pas et qui se fait recruter par un gangster local, gangster qui ne semble pas être ami avec la mère du copain de la jeune fille nommée plus haut (que nous appelerons, cette femme, au besoin "la gérante") et aussi le fait que la gérante (je savais que cette abréviation me serait utile) a l'air d'avoir envie de se faire le héros.

Différence de taille avec The O.C. : j'ai été habitué, depuis ma plus tendre enfance, à voir voir des filles en bikini au son d'un rock californien calibré pour les skaters. Là, c'est du East Coast Rap façon sous-Sean-Paul. Rien de bien transcendant, ça n'est pas si désagréable, mais bon, faut savoir supporter.

A part ça, y a une scène de boîte de nuit ratée (truc inratable d'habitude, voir très réussie comme dans le 2.12 de Veronica Mars) et à l'issue des deux épisodes pilotes, on se demande bien comment on va pouvoir justifier l'existence de ces personnages... Parce que pour le moment, on en a juste rien à faire de leurs histoires... Donc je vais regarder le 3ème épisode un de ces jours pour voir ce qu'ils deviennent... Mais je doute que ça aille bien loin...

Sur UPN le dimanche je crois.
Et aujourd'hui Christina Ricci a 26 ans. Vous vous en fouttez. Moi aussi.