Famille...

May 18, 2006

Ma mère, il y a peu, me faisait remarquer (pas sur le ton du reproche, ne sombrons pas dans ses travers à elle) que ses enfants (c'est-à-dire ma soeur et moi) ne sortions pas beaucoup. Ce coups-là, c'était ma soeur qui était absente, je ne sais plus trop pour quelle raison, un baby-sitting ou autre chose, et ma mère avait ajouté qu'il était bien plus agréable de se retrouver à trois seulement dans notre appartement, plutot qu'à quatre, afin que chacun ait un espace vital agréable.

Hier soir, après moultes péripéties je retrouve Julie à St Lazare, avec qui j'avais prévu d'aller au cinéma un peu après 16h. Les péripéties étant, c'est vers 19h que nous sommes rentrés dans la salle de cinéma, pour voir Chromophobia, un film sans intéret et complètement raté.
Non sans envoyer un message sur le portable de ma soeur pour prévenir tout le monde que je rentrerais tard. Ce que j'ai toujours fait.
Puis je rentre chez moi, il est un peu plus de 22h30, mon père est en train de regarder la télé, mais les filles dorment. Je ne réveille pas la maisonnée en allant me doucher (ce que j'aurais fait avec plaisir, étant donné que j'étais debout depuis 7h30 le matin meme et que prendre le métro plusieurs fois dans la journée ne procure pas exactement une sensation de fraicheur et de propreté), je m'écroule et m'endors.

Au matin, je dis bonjour à ma mère dans la cuisine, qui, les larmes aux yeux de colère contenue, m'accuse de considérer notre maison comme un hotel, que je n'ai pas prévenu etc. Il était 7h10, et je n'avais nullement envie de répliquer à des anneries pareilles. En plus je dois quitter la maison à 15 pour avoir le train de 27.
Il y a à peu près un quart d'heure, je rentre, sans avoir déjeuné, de la fac, au sortir d'un partiel d'intégration que je n'ai pas particulièrement réussi, mais sans le rater non plus. Je me dis que je vais me faire un truc vite fait, genre une crepe, parce qe les crepe ça ne salit qu'une poele et une assiette et que j'ai bien envie de faire une sieste plutot que la vaisselle. Surtout que j'ai un devoir de logique à faire pour demain.

Mais non, j'ai comme l'impression que l'on veut me faire payer mon absence d'hier en me donnant à accomplir la vaisselle du repas d'hier soir, que mon père, probablement sur suggestion de ma mère, a jugé préférable de ne pas faire ce matin.

Et après ma mère vient me dire que je ne sors jamais.